Cette page n'a pour seul but que de montrer la situation de notre
planète pour que chacun d'entre nous agisse à sa manière. Chacun d'entre
nous n'est peut être qu'un grain de sable sur une immense plage, mais
aussi infimes soient-elles, nos actions feront du bien à la Terre, et
donc à nous aussi.
De plus, les conseils que je vous propose sur les pages de ce site permettent de faire du bien à notre porte monnaie.
Alors réagissons et agissons pour le bien de notre environnement et
de notre argent même si cela parait être une goutte d'eau dans un océan
(sable, plage, eau, océan ... je crois que j'ai besoin de partir en
vacances moi :)) : les plus grands pollueurs ne sont pas les
particuliers mais les industriels mais comme l'industrie produit pour
les particuliers, nous devons tous agir chacun à notre niveau. C'est
trop facile de dire que l'on attend que les autres fassent.
Le Dévellopement durable est à la mode aujourd'hui car la situation
est critique : la crise économique aide l'environnement qui peut être
source d'économies financières. Mais la prise de conscience s'est faite
étapes par étapes il y a plus de quarante ans.
Les pays riches de l'hémisphère nord continuent d'appuyer leur
développement économique sur des flux croissants de matières et
d'énergies alors que les pays émergents tels que la Chine, l'Inde et le
Brésil à forte croissance démographique voient exploser leur
consomations de ressources naturelles dans une course effrénée au
rattrapage économique. Pour permettre le partage des richesses, certains
économistes pronent une économie circulaire qui vise le bouclage des
flux grâce au recyclage plutôtqu'un système linéaire grand dévoreur
d'énergie et producteur de déchets. D'autres économistes évoquent le
conçu pour durer.
Les énergies fossilent se raréfient et ne sont pas inépuisables.
Aussi certains experts évoquent 40 ans de ressource en pétrole avec le
niveau de consommation actuel. De ce fait, comme partout dans le monde,
le prix de l'essence et du gaz (indéxé sur le pris du pétrole) en France
n'est pas près de baisser. Maîtriser la demande et diversifier les
sources d'énergies sont donc indispensables.
Le climat change de façon irréversible. Même si tous les experts ne
sont pas d'accord sur les écarts de température pour le futur et sur le
rôle de l'homme dans ce changement, les mesures visant à réduire les
émissions de gaz à effets de serre, responsable du réchauffement, sont
jugés indispensable par toute la communauté scientifique. Bref :
limitons les dégats.
Les politiques environnementales des pays développés reposent sur le
principe que les coûts de production doivent prendre en compte les couts
liés à la prévention et à la réparation des pollutions (cela favorise
les pratiques le splus propres). Les principales difficultés de
l'application de ces règles économiques (notament par la fiscalité :
taxes, redevances et quotas) reste l'identification du pollueur et
l'évaluation du niveau de protection à respecter.
L'empreinte écologique de l'Homme mesure la surface de territoire
necéssaire pour produire les ressources et absorber les déchets d'une
pollution. Si à l'échelle de la planète, elle dépasse la biocapacité
(sols et espèces marins biologiquement disponibles), notre mode de vie
n'est pas durable. Or au début de l'année 2000, l'empreinte écologique
globale était estimée à 13,7 milliards d'hectares pour une biocapacité
de 11,4 mds d'ha. Le seuil de durabilité est dépassé. Mais tous les pays
ne sont pas égaux. Les pays en déficit écologique (empreinte supérieure
à biocapacité) sont principalement : les Etats Unis, le Méxique, les
iles Antillaises, l'Europe exceptés la Scandinavie (France, Espagne,
Italie, Portugal, Allemagne, Suisse, Bénélux, Danemark, Pologne, Grèce,
Slovaquie, Slovanie, République Tchèque...), les pays d'Afrique du Nord
(Algérie, Tunisie, Maroc, Libye, Egypte), l'Ethiopie, l'Afrique du Sud,
tous les Pays du Moyens Orient (Turquie, Emirats Arbes Unis, Koweit,
Iran, Irak), Bangladesh, Inde, Chine, Japon et Indonésie.
Les pays disposant d'une réserve écologique (empreinte inférieure à
biocapacité) sont principalement le Canada (et oui !), tous les pays
d'amérique du Sud (y compris le Brésil), les pays scandinaves (Norvège,
Suède et Finlande), la Russie, les Pays d'Afrique Centrale, Madagascar,
l'Australie et la Nouvelle Zélande.
En 2004, les émissions mondiales de CO2 dues à l'énergie ont atteint
26,6 milliards de tonnes soit 28% de plus par rapport à 1990. Principale
hausse : la Chine qui passe de 2,3Gt à 4,8Gt.
Emission de CO2 lié à l'énergie en 2004 par continent :
L'Europe est la région du monde "développé" la plus performante en terme d'éfficacité énergétique. Elle consomme ainsi par PIB 30% de moins que les Etats Unis et 40% de moins que la Chine. Mais des progrès restent à réaliser par rapport aux engagements pris notament à Kyoto.
Dans la plupart des pays européens, la consommation d'énergie par
logement (ajustée des différences climatiques) est en 2004 inférieure au
niveau de 1990 (baisse de 2% pour l'Europe des 15).
La France même si se consommation a baissé, reste l'un des plus
énergivores (30% de plus qu'en Scandinavie). D'où la nécessité de bien
isoler nos maisons et appartements. Le faible niveau de consommation de
certains nouveaux pays membre de l'union ne reflète pas forcément une
bonne éfficacité énegrétique mais un moindre niveau de confort.
L'Union Européenne s'était engagé à Kyoto à une baisse de 8% pour 2012 (2% en 2005)
En Europe en 2005, les énergies renouvelables représentent 8,5 % de la consommation d'énergie finale. L'objectif fixé par l'Europe est de 20% en 2020. La France doit passer de 10,3% en 2005 à 23% en 2020. Le pays le plus performant (la Suède) doit passer de 39,8% à 49% alors que le moins performant (Malte) doit passer de 0% à 10%.
La production d'électricité et de chaleur est la principale source d'émissions de CO2 :
Lees français placent le changement climatique au premier rang de leurs préoccupations environnementales.
En 2005, le premier secteur émetteur de CO2 est le transport :
La notion de développement durable boulverse les politiques publiques
puisqu'elles doivent construire demain sans ignorer le défi climatique,
condition de notre survie.
Les enjeux du développement durable sont planétaires et sont abordés à
l'échelle internationale (sommets de Rio en 1992, Kyoto en 97, Bali en
2007...) mais aussi au niveau national (Grenelle de l'environnement) et
local (concertation avec le public pour l'instauration de péage urbain).
Parfois elles se contrarient : le Grenelle de l'environnement propose
une taxe aux frontières sur les produits importés de pays ne faisant
pas l'effort pour réduire leur gaz à effet de serre (GES) mais la
commission Européenne doit la valider.
Les protocoles de Rio et Kyoto visent à stabiliser la concentration de GES dans l'atmosphère.
Le sommet de Bali prepare l'après Kyoto (échéance de 2012) et devrait aboutir à un nouvel accord en 2009.
Comment stabiliser la concentration de GESalors que certains pays se
développent donc en émettent plus et que les pays dits développés en
émettent déjà beaucoup ?
Les pays développés peuvent réduire leur consommation en améliorant
la performance énergétique des bâtiments, en réduisant les mises en
décharges des déchets, en augmentant la production d'énergie
renouvelable, en développant des centrales électriques de cogénération
et en développant les transports moins énergivores (ferroutage,
transports en communs...).
Les pays à fort développement peuvent limiter leur consommation en
appliquant les dispositions existantes ailleurs et peuvent faire des
échanges de quota de CO2 avec des pays moins développés.
Penser développement durable, ce n'est pas que penser GES. c'est aussi penser eau, air et sols.
L'union européenne se dote des directives cadres sur l'eau, la
qualité de l'air et la protection des sols afin de prévenir la
pollution, réduire les substances dangereuses et gérés les sites abimés.
En france, la loi sur l'eau de 2006 a pour but de parvenir à un bon état écologique et chimique de l'eau.
Les textes constitutifs du réseau Natura 2000 protège la biodiversité des espèces et habitats les plus menacés.
Le réglement REACH de juin 2007 vise à réglementer l'emploi des produits chimiques.
La Chine est un pays en plein développement, victime d'une pollution
massive et d'une croissance vorace, mais qui teste des technologies
durables sur des opérations exceptionnelles.
20 des 30 villes les plus polluées au monde sont chinoises : les
athlètes des Jeux olympiques de 2008 risquent fort d'en patir. Selon la
banque mondiale 750 000 personnes meurent prématurément chaque année, à
cause de mauvaises conditions atmosphériques et de piètre qualité de
l'eau.
La population urbaune a triplé sur 25 ans avec près de 520 millions
de personnes en 2003. Plus de 170 villes dépassent le million
d'habitants alors que le taux d'urbanisation n'est que de 40%. Leur
urbanisation est peu dense et très étalé et necessite beaucoup de
ressources.
La Chine tire plus de 70% de son énergie du charbon, le plus polluant
de tous les combustibles utilsé pour produire de l'électricité. Sa
consommation dépasse celle des Etats Unis, de l'Europe et du Japon
réunis. En 2006, 5 centrales à charbon étaient construites par semaine.
La combustion du charbon engendre aussi l'émission de SO2 (dioxyde de
soufre) responsable des pluie acides.
L'eau est de plus en plus polluée et de plus en plus rare à cause de
la surexploitation des cours d'eau par l'agriculture et l'industrie, et
la multiplication des barrages.
En opposition, la Chine veut être un bon élève : l'agence chinoise
pour la rpotection environnementale use de la transparence pour stimuler
le secteur industriel en publiant la liste des industriels pollueurs.
Pékin prévoit de diminuer de 20% sa consommation par unité de PIB d'ici 2010.
Dongtan, devrait etre en 2010 la première écoville du monde :
véhicules hybrides, éolien, solaire... Dongtan sera autosuffisante en
énergie !
Les JO de 2008 se veulent exemplaires sur le plan environnemental :
pompes à chaleur, énergie solaire pour éclairer les stades, éclairage
naturel pour le centre aquatique, récupération des eaux pluviales,
réutilisations des lieux après les JO...
La première puissance économique mondiale est le principal pollueur
mais voit naitre des initiatives dynamiques, ausi bien privées que
publiques.
Les USA n'ont pas ratifier le protocole de Kyoto parce qu'il exempte
certains pays très peuplés comme la chine et l'Inde et parce qu'il
porterait atteinte à l'économie du pays.
USA : 4,5 % de la population mondiale et 22,5 % de la consommation
d'énergie de la planète. Le plus gros consommateur déenergie en volume
et par habitant et aussi le plu gros émetteurs de GES.
Les villes américaines sont très étalées donc consomme plus d'énergie
pour les transports notament. De plus, leurs voitures consomment 37 %
de plus que celles européennes.
Mais une prise de conscience émerge :
En 2005, 350 000 maisons individuelles et 2 000 bâtiments tertiaires
ont recu le label Energy star (existant depuis 1992) preuve de réduction
de leur consommation d'énergie.
Depuis 2005, plus de 200 maires de villes représentant 50 millions de
personnes se sont engagés à appliquer les accords de Kyoto et à
développer les technologies propres (accords US Mayors Climate
Protection Agreement).
Al Gore et le Giec (Groupements international d'experts sur
l'évolution du climat) ont obtenu le prix nobel de la paix en 2007 pour
leurs film "une vérité qui dérange" qui insiste sur l'urgence d'une
prise de conscience environnementale.
Le congrès a adopté en 2007 une loi qui impose aux compagnies électriques de produire 15% d'énergie renouvelable avant 2020.
Le ministère de l'écologie consacrera 200 millions de dollars dans des projets de captage de CO2.
Construire durablement, c'est :
Agir durablement c'est :
N'oubliez pas que si cela fait du bien à la planète, cela nous fait du bien aussi.